La ville de Cefalù recèle de nombreux monuments historiques, tous plus intéressants les uns que les autres. Nous citerons les plus importants d’entre eux, tout en spécifiant qu’une promenade dans les ruelles de la vieille ville complète le parcours historique...
Sur les hauteurs du rocher se trouve le site historique du temple de Diane. Un escalier et un petit chemin permettent d’arriver jusqu’à cet édifice. Vous pourrez observer les vestiges de l’ancienne Cefalù byzantine, la citerne, les rudiments de l’église Santa Anna. Vous pouvez prolonger la promenade et faire le tour du rocher par un sentier qui longe les anciennes murailles de la vieille cité. Un panorama exceptionnel vous y attend. Le temple de Diane est un lieu de culte mégalithique et le seul monument non-classique de Sicile, il fut probablement érigé en honneur de la déesse romaine Diane, la déesse antique de la chasse, de la lumière et de la naissance, associée au niveau cultuel avec l’hommage à la lune et l’apaisement des eaux.
Monument le plus important de Cefalù, elle est située en plein centre de la cité, sur la Piazza Duomo. Construite sous le règne de Roger II, roi normand, elle fut édifiée au XII siècle. La légende raconte que le roi Ruggero II a désiré sa construction pour remercier Dieu de l'avoir sauvé d'une tempête en mer et de l'avoir fait aborder à Cefalù. En pur style arabo-normand, elle a pour particularité les nombreuses variations architecturales, dues au fait qu’il fallut plusieurs dizaines d’années pour sa construction. Les architectes et les artisans se succédèrent, ajoutant chacun leur touche personnelle à l’œuvre. Au style normand de base, nous pouvons noter de nombreuses touches arabes et byzantines, dues au fait que les artisans locaux qui prirent part à la construction étaient, dans leur majeur partie, d’origine arabe ou byzantine. En entrant dans ce lieu sacré, nous pouvons noter les formidables mosaïques (elles sont un exemple flagrant de la mixité des cultures à cette époque en Sicile) et le Christ Pantocrate (christ représenté dans la gloire de sa résurrection et non dans sa souffrance) au fond de l’abside que nous pouvons aussi contempler à la Cathédrale de Monreale et à la Chapelle Palatine à Palerme.
C’est à cet endroit que les femmes siciliennes se réunissaient pour faire la lessive. Il y court en permanence une eau fraîche et la conception propre du lavoir permettaient d’avoir en permanence une eau propre dans les différents baquets.
Portrait d’un Inconnu réalisé par Antonello Da Messina dans le musée Mandralisca
L’Osterio aurait été la première résidence de Rogers II à Cefalù. La fenêtre à trois arcs datant du XIVe siècle démontre le lien entre l’architecture gothique et arabe.
Le Corso Ruggero Au Moyen-Âge, le Corso, axe principal de la vieille ville et principale rue commerçante constituait la limite de la ville. Aujourd’hui des petites églises baroques y alternent avec des palais nobles qui abritent des magasins élégants.
C’est de la jetée du vieux port que l’on a la plus belle vue sur la façade de la vieille ville. C’est là que se trouve aujourd’hui encore la Porta Pescara, une des quatre portes de la ville datant du Moyen-Age.